Deux conférences publiques de grande qualité

Conférence publique sur les Esséniens

La Respectable Loge n°1 « Saint Jean d’Écosse », a organisé le 11 février une conférence intitulée : « A la recherche des Esséniens ». Dans un Grand Temple rempli à bloc, nous avons eu la chance et le plaisir d’écouter Katell Berthelot, directrice de recherche au CNRS et spécialiste du judaïsme ancien (-II à +II siècle), nous parler de cette secte si méconnue du judaïsme qui exista entre le IIème siècle avant notre ère et jusqu’aux années 70 de celui-ci.

Partant des données mentionnées par les historiens romains du premier siècle (Flavius Josèphe et Pline l’ancien ainsi que Philon d’Alexandrie) et allant jusqu’aux dernières découvertes et développements autour des manuscrits de Qumran, Katell Berthelot nous a présenté les origines et les développements de ce mouvement particulier, ainsi que la vie, les coutumes et les croyances tout aussi particulières du quotidien de ses membres. Certains de leurs enseignements (combat des fils de la lumière contre les fils des ténèbres) ainsi que certaines pratiques (angélologie, divination et astrologie) ont souvent donné un caractère ésotérique aux Esséniens. Et des liens ont été souvent établis avec Jésus notamment mais aussi avec d’autres mouvements ésotériques dans l’histoire. La conférencière a répondu à chacune des questions posées, notamment en ce qui concernent ces liens supposés, avec clarté et savoir. Le public très nombreux a apprécié le langage savant mais compréhensible de la conférencière ainsi que ses réponses claires et précises qui dénotent une vaste connaissance du sujet.


Le cerveau connecté

Samedi 11 mars à 17h00, plus de 400 personnes se sont réunies pour écouter le conférencier Olivier Oullier, spécialiste mondial en neurosciences, entrepreneur et DJ de renom. Conférence en avant-première de la semaine du cerveau qui se déroule sur tout le territoire et au-delà.

La notion d’intelligence, tout autant que les méthodes développées au cours de l’histoire des sciences pour la mesurer, faisait débat avant même l’avènement de l’Intelligence Artificielle comme commodité pour toute personne possédant un téléphone mobile. Les êtres humains, auto-proclamés espèce la plus intelligence sur Terre, n’en détruisent pas moins leur habitat et les ressources qui permettent leur survie. Pouvoir explorer, mesurer et mieux comprendre l’activité du cerveau humain nous offre une fenêtre inédite sur notre fonctionnement cognitif et affectif, sur toutes nos géniales fulgurances tout autant que ces contradictions qui font de nous des êtres complexes. L’intelligence artificielle combinée aux neurosciences soulève plus de questions qu’elle ne procure de réponses notamment grâce à un éclairage nouveau que cette combinaison procure sur le rôle clef des facteurs contextuels et environnementaux, de nos expériences, de notre histoire (individuelle comme collective) sur notre personnalité, nos décisions et nos comportements. Pour paraphraser un célèbre compositeur “Plus la technologie avance, plus la main du musicien est importante”. A nous de respecter un cadre éthique, légal et moral pour que l’intelligence artificielle combinée aux neurosciences serve l’espèce humaine au mieux.

Après un propos du T∴R∴G∴M∴ de la G∴L∴D∴F∴, Thierry Zaveroni, le conférencier a pu faire voler un drone dans la salle humide, lors des agapes, avec un casque simplement posé sur la tête d’un jeune participant, qui après concentration a pu faire décoller le drone par sa simple pensée.

Nous ne pouvons qu’attendre avec impatience la prochaine semaine nationale du cerveau de 2024, pour écouter à nouveau cet orateur.


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